Château d'Ornans
25290 Ornans
Du château d'Ornans il ne reste plus grand chose, si ce n'est le rocher où se dressait autrefois une forteresse. Celle-ci fut construite au Moyen-Age et rasée en 1674, lorsque les armées de Louis XIV envahirent la Franche-Comté.
Seule la chapelle du château, datant de 1289 et dédiée à Saint Georges, fut épargnée. Elle est entourée de quelques ruines recouvertes par la végétation et d'un petit hameau.
Edifié à l'origine pour protéger la route du sel, le château d'Ornans disposait, au nord, d'une courtine flanquée de deux tours rondes et d'un fossé rectiligne large de 15 mètres débouchant de chaque coté sur le vide des ravins. La courtine était percée d'une porte avec pont-levis qui s'ouvrait sur un escalier entre deux rochers à l'est et servait de sortie de secours. Aux environs de 1475 Charles le téméraire a fait ériger un donjon de trois étages et de cinq créneaux.
Aujourd'hui le rocher du château est essentiellement fréquenté par les randonneurs, qui y bénéficient d'une vue exceptionnelle sur Ornans et la vallée de la Loue. Ce panorama avait autrefois séduit Charles le Téméraire, qui pouvait ainsi surveiller la "route du sel" (route qui reliait Besançon à Salins-les-Bains au Moyen-Age).
Période : Moyen-AgeSeule la chapelle du château, datant de 1289 et dédiée à Saint Georges, fut épargnée. Elle est entourée de quelques ruines recouvertes par la végétation et d'un petit hameau.
Edifié à l'origine pour protéger la route du sel, le château d'Ornans disposait, au nord, d'une courtine flanquée de deux tours rondes et d'un fossé rectiligne large de 15 mètres débouchant de chaque coté sur le vide des ravins. La courtine était percée d'une porte avec pont-levis qui s'ouvrait sur un escalier entre deux rochers à l'est et servait de sortie de secours. Aux environs de 1475 Charles le téméraire a fait ériger un donjon de trois étages et de cinq créneaux.
Aujourd'hui le rocher du château est essentiellement fréquenté par les randonneurs, qui y bénéficient d'une vue exceptionnelle sur Ornans et la vallée de la Loue. Ce panorama avait autrefois séduit Charles le Téméraire, qui pouvait ainsi surveiller la "route du sel" (route qui reliait Besançon à Salins-les-Bains au Moyen-Age).
Dernière actualisation 03/01/2013