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Un proviseur agressé par des élèves à Montbéliard
Le proviseur du lycée Viette, à Montbéliard, s'est fait agresser hier en début d'après-midi par des lycéens.
Les élèves manifestaient contre la réforme des lycées. Peu avant la reprise des cours de l'après-midi, une cinquantaine de lycéens bloquaient l'entrée de l'établissement avec des poubelles, des grilles, des parpaings...
Le chef d'établissement et le gestionnaire ont alors entrepris de dégager l'entrée afin de permettre au personnel et aux élèves d'entrer dans le lycée.
"Tandis que j’étais occupé à dégager une poubelle, j’ai reçu une pierre dans le dos. Bien sûr, je n’ai pas vu qui l’avait lancée, car elle venait d’assez loin, en provenance d’un groupe compact formé d’individus portant des blousons et des capuches baissées sur leurs visages" a expliqué le proviseur. Celui-ci n'a pas été blessé, mais a ensuite été bousculé par un autre lycéen, qui a tenté de le faire tomber.
"Ce second agresseur s’est lui aussi rapidement fondu dans le groupe, courageusement, à l’abri de l’anonymat" a ajouté le proviseur.
Ces accidents ont eu lieu sous les yeux des policiers, qui surveillaient les manifestations dans leur voiture. Les deux fonctionnaires ont refusé d'intervenir, malgré la demande du proviseur. Ils "avaient reçu pour consigne de rester discrets, pour ne pas exacerber l’agressivité des manifestants".
Le proviseur a tout de même demandé au commissariat de Montbéliard d'envoyer des renforts, qui ont suffit à disloquer le groupe de manifestants.
Le proviseur et le gestionnaire du lycée Viette ont l'intention de porter plainte contre X pour agression.
Dès hier soir, le recteur de l'académie de Besançon, Marie-Jeanne Philippe, a "condamné avec la plus grande fermeté de tels actes de violence et de malveillance à l’encontre du chef d’établissement comme de toute autre personne".
Elle apporte "tout son soutien au proviseur qui assume ses responsabilités avec détermination pour permettre aux élèves, les plus nombreux, qui veulent étudier de le faire dans des conditions normales" et a affirmé que "ces agissements dangereux et irresponsables d’une petite minorité d’élèves ne peuvent être acceptés".
A bon entendeur...
Laure Godey
Les élèves manifestaient contre la réforme des lycées. Peu avant la reprise des cours de l'après-midi, une cinquantaine de lycéens bloquaient l'entrée de l'établissement avec des poubelles, des grilles, des parpaings...
Le chef d'établissement et le gestionnaire ont alors entrepris de dégager l'entrée afin de permettre au personnel et aux élèves d'entrer dans le lycée.
"Tandis que j’étais occupé à dégager une poubelle, j’ai reçu une pierre dans le dos. Bien sûr, je n’ai pas vu qui l’avait lancée, car elle venait d’assez loin, en provenance d’un groupe compact formé d’individus portant des blousons et des capuches baissées sur leurs visages" a expliqué le proviseur. Celui-ci n'a pas été blessé, mais a ensuite été bousculé par un autre lycéen, qui a tenté de le faire tomber.
"Ce second agresseur s’est lui aussi rapidement fondu dans le groupe, courageusement, à l’abri de l’anonymat" a ajouté le proviseur.
Ces accidents ont eu lieu sous les yeux des policiers, qui surveillaient les manifestations dans leur voiture. Les deux fonctionnaires ont refusé d'intervenir, malgré la demande du proviseur. Ils "avaient reçu pour consigne de rester discrets, pour ne pas exacerber l’agressivité des manifestants".
Le proviseur a tout de même demandé au commissariat de Montbéliard d'envoyer des renforts, qui ont suffit à disloquer le groupe de manifestants.
Le proviseur et le gestionnaire du lycée Viette ont l'intention de porter plainte contre X pour agression.
Dès hier soir, le recteur de l'académie de Besançon, Marie-Jeanne Philippe, a "condamné avec la plus grande fermeté de tels actes de violence et de malveillance à l’encontre du chef d’établissement comme de toute autre personne".
Elle apporte "tout son soutien au proviseur qui assume ses responsabilités avec détermination pour permettre aux élèves, les plus nombreux, qui veulent étudier de le faire dans des conditions normales" et a affirmé que "ces agissements dangereux et irresponsables d’une petite minorité d’élèves ne peuvent être acceptés".
A bon entendeur...
Laure Godey
Publié le mardi 15 décembre 2009 à 12h51