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Un beau-père vicieux
Le sexagénaire jugé jeudi à Vesoul avait soi-disant entrepris de faire l'éducation sexuelle de sa belle-fille de 14 ans. Il lui offrait des revues pornographiques et des jouets sexuels, accompagnés de longues lettres expliquant en détail la façon d'utiliser ces gadgets. L'homme est même allé jusqu'à proposer à l'adolescente de laisser sa porte ouverte le soir...
Cette conduite douteuse était soi-disant pour "faire réagir" la mère de la jeune fille, avec lequel l'homme est en instance de divorce. Supportant très mal cette situation, il avait également envoyé des menaces de mort à sa future ex-femme, complétée par un macabre compte à rebours : "dans quatre jours, dans trois jours...".
L'homme étant un ancien chasseur, qui conserve quatre fusils à son domicile, ces menaces ont été prises très au sérieux par la justice.
Interrogé par le président du tribunal de Vesoul, ce beau-père pervers a fini par avouer que ses "cadeaux" à sa belle-fille avaient été motivés par la situation ambigüe dans laquelle il l'avait un jour surprise. "Je l'ai vu se masturber, je voulais lui faire plaisir", explique l'homme.
Cette explication à la logique discutable n'a pas convaincu le tribunal, malgré les arguments de l'avocat évoquant le besoin de son client d'"assouvir ses propres pulsions".
L'homme semblant toutefois plus malade que criminel, il a été condamné à verser 1€ symbolique à son ex-femme et à sa belle-fille, à un an de prison avec sursis, à une mise à l'épreuve de 24 mois, à l'interdiction de détenir des armes et d'entrer en contact avec les victimes, et enfin à l'obligation de se faire soigner. Le sexagénaire ayant un fils de 10 ans, le tribunal s'est en effet inquiété des risques de récidive.
Cette conduite douteuse était soi-disant pour "faire réagir" la mère de la jeune fille, avec lequel l'homme est en instance de divorce. Supportant très mal cette situation, il avait également envoyé des menaces de mort à sa future ex-femme, complétée par un macabre compte à rebours : "dans quatre jours, dans trois jours...".
L'homme étant un ancien chasseur, qui conserve quatre fusils à son domicile, ces menaces ont été prises très au sérieux par la justice.
Interrogé par le président du tribunal de Vesoul, ce beau-père pervers a fini par avouer que ses "cadeaux" à sa belle-fille avaient été motivés par la situation ambigüe dans laquelle il l'avait un jour surprise. "Je l'ai vu se masturber, je voulais lui faire plaisir", explique l'homme.
Cette explication à la logique discutable n'a pas convaincu le tribunal, malgré les arguments de l'avocat évoquant le besoin de son client d'"assouvir ses propres pulsions".
L'homme semblant toutefois plus malade que criminel, il a été condamné à verser 1€ symbolique à son ex-femme et à sa belle-fille, à un an de prison avec sursis, à une mise à l'épreuve de 24 mois, à l'interdiction de détenir des armes et d'entrer en contact avec les victimes, et enfin à l'obligation de se faire soigner. Le sexagénaire ayant un fils de 10 ans, le tribunal s'est en effet inquiété des risques de récidive.
Publié le samedi 3 octobre 2009 à 09h51