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Trop de logements vides en Franche-Comté
Une enquête publiée par le journal Le Parisien - Aujourd'hui en France révèle que 7 villes de Franche-Comté ont un taux de logements HLM vacants très élevé.
Ainsi à Beaucourt (Territoire de Belfort), Gray et Luxeuil les Bains (Haute-Saône), plus de 10% des logements HLM sont innocupés. Le taux de vacance est compris entre 5 et 10% à Saint-Claude (Jura), Maiche, Audincourt et Grand-Charmont (Doubs).
Cela équivaut à une centaine de logements vides par ville en moyenne.
Ces chiffres laissent perplexes lorsqu'on sait que plus de 700 000 personnes attendent un logement social en France...
L'étude du Parisien serait toutefois volontairement alarmiste. Elle comptabilise en effet sciemment des logements qui ne sont plus habitables car trop vétustes, ou qui vont être démolis prochainement.
Selon le directeur de l'Office Territoire habitat, à Belfort, cette enquête est "une diversion" destinée à "occulter le vrai problème. Et le vrai problème est que l'Etat veut prélever une taxe de 2 à 3% sur le montant de nos loyers."
Selon lui l'Etat "vole l'argent des locataires", tout en ne donnant plus de subventions facilitant l'accès au logement ou la rénovation des habitations vétustes.
Laure Godey
Ainsi à Beaucourt (Territoire de Belfort), Gray et Luxeuil les Bains (Haute-Saône), plus de 10% des logements HLM sont innocupés. Le taux de vacance est compris entre 5 et 10% à Saint-Claude (Jura), Maiche, Audincourt et Grand-Charmont (Doubs).
Cela équivaut à une centaine de logements vides par ville en moyenne.
Ces chiffres laissent perplexes lorsqu'on sait que plus de 700 000 personnes attendent un logement social en France...
L'étude du Parisien serait toutefois volontairement alarmiste. Elle comptabilise en effet sciemment des logements qui ne sont plus habitables car trop vétustes, ou qui vont être démolis prochainement.
Selon le directeur de l'Office Territoire habitat, à Belfort, cette enquête est "une diversion" destinée à "occulter le vrai problème. Et le vrai problème est que l'Etat veut prélever une taxe de 2 à 3% sur le montant de nos loyers."
Selon lui l'Etat "vole l'argent des locataires", tout en ne donnant plus de subventions facilitant l'accès au logement ou la rénovation des habitations vétustes.
Laure Godey
Publié le jeudi 30 septembre 2010 à 17h00