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Toujours la perpétuité pour le violeur du parking Isembart, à Besançon
Kaled Zakaria, le jeune homme qui avait violé une étudiante en octobre 2004, sur le parking Isembart à Besançon, était jugé une troisième fois cette semaine, à Dijon. Le précédent procès avait en effet été cassé en raison d'un vice de forme.
Le jugement et la condamnation n'ont toutefois subit aucune modification : Kaled Zakaria est toujours condamné à perpétuité, avec une peine de sûreté de 22 ans.
En octobre 2004, cet homme avait poussé une étudiante des beaux-arts dans les escaliers près du parking Isembart, l'avait traînée par les cheveux puis l'avait bâillonnée. Il s'était ensuite acharné sur elle pendant toute la nuit, soit 10h au total, provoquant le cisaillement de la moelle épinière de la jeune femme.
La victime est aujourd'hui paraplégique, et ne se déplace plus qu'en fauteuil roulant.
Lors du second procès en appel pour cette affaire, la jeune femme avait souhaité témoigner en l'absence de son tortionnaire. La présidente de la Cour avait alors omis de rendre compte de ce témoignage à l'accusé, comme cela se fait habituellement.
La Cour de Cassation avait donc cassé le verdict, d'où la nécessité d'ouvrir un troisième procès.
Comme lors des jugements précédents, Kaled Zakaria a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, pour "viols avec tortures et actes de barbarie ayant entraîné une infirmité permanente". Le prévenu a reconnu ces faits, mais dit "ne pas s'être rendu compte qu'elle avait mal".
Son avocat souhaite maintenant "mendier un peu d'humanité aux jurés" afin de tenter de diminuer la peine de son client.
Rédaction : Laure Godey
Le jugement et la condamnation n'ont toutefois subit aucune modification : Kaled Zakaria est toujours condamné à perpétuité, avec une peine de sûreté de 22 ans.
En octobre 2004, cet homme avait poussé une étudiante des beaux-arts dans les escaliers près du parking Isembart, l'avait traînée par les cheveux puis l'avait bâillonnée. Il s'était ensuite acharné sur elle pendant toute la nuit, soit 10h au total, provoquant le cisaillement de la moelle épinière de la jeune femme.
La victime est aujourd'hui paraplégique, et ne se déplace plus qu'en fauteuil roulant.
Lors du second procès en appel pour cette affaire, la jeune femme avait souhaité témoigner en l'absence de son tortionnaire. La présidente de la Cour avait alors omis de rendre compte de ce témoignage à l'accusé, comme cela se fait habituellement.
La Cour de Cassation avait donc cassé le verdict, d'où la nécessité d'ouvrir un troisième procès.
Comme lors des jugements précédents, Kaled Zakaria a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, pour "viols avec tortures et actes de barbarie ayant entraîné une infirmité permanente". Le prévenu a reconnu ces faits, mais dit "ne pas s'être rendu compte qu'elle avait mal".
Son avocat souhaite maintenant "mendier un peu d'humanité aux jurés" afin de tenter de diminuer la peine de son client.
Rédaction : Laure Godey
Publié le jeudi 1 avril 2010 à 15h04