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Suicide annoncé sur Facebook : une internaute de Vesoul sauve sa cyber-amie
Une habitante de Vesoul, alertée par le message d'une amie annonçant sur Facebook vouloir en finir avec la vie, a prévenu la police qui a sauvé de justesse, dans le nord de la France, une femme inconsciente après l'absorption de médicaments, a-t-on appris jeudi.
"L'essentiel c'est qu'elle soit sauve. Moi je n'ai rien fait d'exceptionnel, j'ai juste appelé les policiers qui ont été très efficaces et sont arrivés à temps", a modestement déclaré Annick Duvernoy, une Vésulienne retraitée de 59 ans, confirmant une information du journal L'Est Républicain.
Grâce à cet appel, une femme de 48 ans a été retrouvée "endormie dans son lit", mercredi en début d'après-midi à Cysoing (Nord). Elle a été prise en charge par les pompiers et emmenée au centre hospitalier de Lille, a dit à l'AFP une porte-parole de la gendarmerie pour le Nord/Pas-de-Calais.
"Elle avait pris des cachets, mais aux dernières nouvelles elle est hors de danger. A quelques heures près, elle était perdue. Cette dame lui a sauvé la vie", a déclaré le capitaine Patrick Tarby du commissariat de Vesoul.
"Amies" depuis un an sur Facebook en raison de leur passion commune pour les chiens et les chats, pour la défense desquels Annick Duvernoy a l'habitude de s'impliquer, les deux femmes ne se connaissent que via internet.
"Mercredi matin, je me suis connectée sur Facebook et j'ai vu le message de cette amie virtuelle: +Chers amis, je vous dis adieu car ma vie ne vaut plus la peine d'être vécue+", a raconté Mme Duvernoy.
"Je me suis inquiétée. Une personne de presque 50 ans ne s'amuse pas à écrire ce genre de chose pour s'amuser. J'ai envoyé un message, comme deux autres de ses "amis", mais je n'ai pas eu de réponse", a-t-elle continué.
Sur conseil de sa fille de 18 ans, cadette de quatre enfants, elle a composé le 17: "J'ai eu de la chance, un policier a pris tout de suite la question très au sérieux, il ne m'a pas prise pour une cinglée", a encore dit Annick Duvernoy.
Avec seulement le nom de l'habitante de Cysoing, les cyber-policiers du commissariat de Vesoul ont vite trouvé son lieu de résidence. Ils ont prévenu les gendarmes du Nord qui sont intervenus à temps.
"Ca arrive de parler de ses coups de blues sur Facebook. Je ne sais pas pourquoi elle a fait ce geste-là", a encore dit Annick Duvernoy qui, depuis mercredi, reçoit beaucoup de "demandes d'amis" sur le réseau social.
L. L.
"L'essentiel c'est qu'elle soit sauve. Moi je n'ai rien fait d'exceptionnel, j'ai juste appelé les policiers qui ont été très efficaces et sont arrivés à temps", a modestement déclaré Annick Duvernoy, une Vésulienne retraitée de 59 ans, confirmant une information du journal L'Est Républicain.
Grâce à cet appel, une femme de 48 ans a été retrouvée "endormie dans son lit", mercredi en début d'après-midi à Cysoing (Nord). Elle a été prise en charge par les pompiers et emmenée au centre hospitalier de Lille, a dit à l'AFP une porte-parole de la gendarmerie pour le Nord/Pas-de-Calais.
"Elle avait pris des cachets, mais aux dernières nouvelles elle est hors de danger. A quelques heures près, elle était perdue. Cette dame lui a sauvé la vie", a déclaré le capitaine Patrick Tarby du commissariat de Vesoul.
"Amies" depuis un an sur Facebook en raison de leur passion commune pour les chiens et les chats, pour la défense desquels Annick Duvernoy a l'habitude de s'impliquer, les deux femmes ne se connaissent que via internet.
"Mercredi matin, je me suis connectée sur Facebook et j'ai vu le message de cette amie virtuelle: +Chers amis, je vous dis adieu car ma vie ne vaut plus la peine d'être vécue+", a raconté Mme Duvernoy.
"Je me suis inquiétée. Une personne de presque 50 ans ne s'amuse pas à écrire ce genre de chose pour s'amuser. J'ai envoyé un message, comme deux autres de ses "amis", mais je n'ai pas eu de réponse", a-t-elle continué.
Sur conseil de sa fille de 18 ans, cadette de quatre enfants, elle a composé le 17: "J'ai eu de la chance, un policier a pris tout de suite la question très au sérieux, il ne m'a pas prise pour une cinglée", a encore dit Annick Duvernoy.
Avec seulement le nom de l'habitante de Cysoing, les cyber-policiers du commissariat de Vesoul ont vite trouvé son lieu de résidence. Ils ont prévenu les gendarmes du Nord qui sont intervenus à temps.
"Ca arrive de parler de ses coups de blues sur Facebook. Je ne sais pas pourquoi elle a fait ce geste-là", a encore dit Annick Duvernoy qui, depuis mercredi, reçoit beaucoup de "demandes d'amis" sur le réseau social.
L. L.
Publié le vendredi 4 février 2011 à 11h54