<< Les dernières actualités de Besançon
Besançon : Nazis ou pas nazis ?
Portant Rangers et blouson noir, ils en avaient assurément le costume traditionnel mais… en sont-ils vraiment ?
Pour la responsable du café-concert Bisontin "Ze Music All" il n'y a pas l'ombre d'un doute, la dizaine d'individus qui a agressé vendredi soir une partie de sa clientèle dans la rue Rivotte appartient bien à un groupe de néonazis convaincus.
Etrangement investis d'une mission de santé publique, ces adorateurs supposés de l'oncle Adolf auront jugé bon asperger de gaz lacrymogène cinq à six clients de l'établissement, poussés à l'extérieur par un besoin de nicotine finalement vite réprimé.
Le forfait aussitôt commis, le commando prenait la fuite, non sans promettre de revenir une autre fois « avec des cocktails Molotov ».
Il y aurait donc peut-être un peu plus que de la prévention anti-tabac derrière tout ça. Une plainte a quoi qu'il en soit été déposée.
Déjà incriminée à plusieurs reprises pour des actes de violence, la mouvance néonazie locale avait revendiqué l'agression de deux personnes en avril 2012. Les faits, perpétrés à la terrasse d'un bar et sur le pont Denfert-Rochereau, avaient alors été filmés et diffusés sur Internet.
C.R
Pour la responsable du café-concert Bisontin "Ze Music All" il n'y a pas l'ombre d'un doute, la dizaine d'individus qui a agressé vendredi soir une partie de sa clientèle dans la rue Rivotte appartient bien à un groupe de néonazis convaincus.
Etrangement investis d'une mission de santé publique, ces adorateurs supposés de l'oncle Adolf auront jugé bon asperger de gaz lacrymogène cinq à six clients de l'établissement, poussés à l'extérieur par un besoin de nicotine finalement vite réprimé.
Le forfait aussitôt commis, le commando prenait la fuite, non sans promettre de revenir une autre fois « avec des cocktails Molotov ».
Il y aurait donc peut-être un peu plus que de la prévention anti-tabac derrière tout ça. Une plainte a quoi qu'il en soit été déposée.
Déjà incriminée à plusieurs reprises pour des actes de violence, la mouvance néonazie locale avait revendiqué l'agression de deux personnes en avril 2012. Les faits, perpétrés à la terrasse d'un bar et sur le pont Denfert-Rochereau, avaient alors été filmés et diffusés sur Internet.
C.R
Publié le lundi 28 janvier 2013 à 13h47