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Les pilleurs de mines de Faucogney au tribunal
Les mines de Saphoz, près de Faucogney en Haute-Saône, sont fermées. Ce qui ne veut pas dire qu'elles sont épuisées, bien au contraire : des pilleurs viennent souvent les visiter et repartent rarement les mains vides. Les agates et les hématites y sont en effet encore assez nombreuses.
Des surveillances sont effectuées autour de cette mines qui, outre des pierres semi-précieuses, abrite également une espèce protégée de chauve-souris. Ces rondes ont permis d'interpeller un couple de vosgiens, qui était jugé la semaine dernière par le tribunal de Lure pour des faits de pillage.
L'homme de 35 ans est accusé d'avoir pénétré dans la mine pour y dérober des pierres, tandis que sa femme est suspectée de s'être chargée de la revente. Ce que tous deux nient farouchement, le trentenaire invoquant même une claustrophobie qui l'empêcherait de pénétrer dans la grotte.
L'homme finit tout de même par se trahir tout seul en répétant qu'il "n'a pas passé les barreaux" : les barreaux en question étant invisibles de l'extérieur, si le suspect les a vu, c'est qu'il est entré dans la mine...
Le président a donc déclaré le couple coupable de pillage de mine. Il a condamné l'homme à un mois de prison avec sursis et à 600€ d'amende dont 300€ avec sursis. Sa compagne a quant à elle écopée de 300€ d'amende.
Une peine plutôt légère qui s'explique par le fait que le couple, comme bien d'autres pilleurs, n'avait sans doute pas conscience de commettre une infraction en pénétrant dans cette mine abandonnée.
La commission de protection des eaux du patrimoine de l'environnement, du sous-sol et des chiroptères déplore en effet que beaucoup d'amateurs ne savent pas que la recherche archéologique sauvage est interdite en France et que "l'on peut aller au tribunal pour ce type d'activité".
Alors méfiez-vous, vous n'avez pas le droit de creuser votre jardin à la recherche d'un squelette de dinosaure.
R. Hingray
Des surveillances sont effectuées autour de cette mines qui, outre des pierres semi-précieuses, abrite également une espèce protégée de chauve-souris. Ces rondes ont permis d'interpeller un couple de vosgiens, qui était jugé la semaine dernière par le tribunal de Lure pour des faits de pillage.
L'homme de 35 ans est accusé d'avoir pénétré dans la mine pour y dérober des pierres, tandis que sa femme est suspectée de s'être chargée de la revente. Ce que tous deux nient farouchement, le trentenaire invoquant même une claustrophobie qui l'empêcherait de pénétrer dans la grotte.
L'homme finit tout de même par se trahir tout seul en répétant qu'il "n'a pas passé les barreaux" : les barreaux en question étant invisibles de l'extérieur, si le suspect les a vu, c'est qu'il est entré dans la mine...
Le président a donc déclaré le couple coupable de pillage de mine. Il a condamné l'homme à un mois de prison avec sursis et à 600€ d'amende dont 300€ avec sursis. Sa compagne a quant à elle écopée de 300€ d'amende.
Une peine plutôt légère qui s'explique par le fait que le couple, comme bien d'autres pilleurs, n'avait sans doute pas conscience de commettre une infraction en pénétrant dans cette mine abandonnée.
La commission de protection des eaux du patrimoine de l'environnement, du sous-sol et des chiroptères déplore en effet que beaucoup d'amateurs ne savent pas que la recherche archéologique sauvage est interdite en France et que "l'on peut aller au tribunal pour ce type d'activité".
Alors méfiez-vous, vous n'avez pas le droit de creuser votre jardin à la recherche d'un squelette de dinosaure.
R. Hingray
Publié le mardi 20 juillet 2010 à 12h24