<< Les dernières actualités de Besançon
Le cheveu a avoué
En décembre 2003, un hold-up avait été commis à une station service de la Doye, dans le Jura. Le braqueur, cagoulé et armé, avait dérobé environ 1000€ et n'avait jamais pu être retrouvé.
Le seul indice qui aurait pu permettre de l'identifier était un cheveu, retrouvé dans une cagoule, elle-même abandonnée dans le véhicule volé qui avait été utilisé lors du hold-up. A l'époque, ce cheveu avait bien sûr été analysé, mais le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) n'avait pu identifier son propriétaire.
Plus personne, excepté peut-être les victimes, ne pensaient plus à ce holp-up depuis longtemps, et le braqueur pouvait être fier de lui et de sa discrétion. Mais voilà, coup de théâtre : six ans plus tard, le cheveu est identifié!
Récemment, un pontissalien d'une trentaine d'années a été interpellé pour un délit quelconque. Un prélèvement génétique a été effectué et transmis au FNAEG, ainsi que le veut la procédure.
Grâce à la magie de l'informatique, le lien avec le cheveu retrouvé en 2003 fut vite établi : les ADN sont les mêmes!
Interrogé, le pontissalien nie avoir participé au braquage de la Doye. Mais le cheveu a parlé, et la science se trompe rarement.
Hier, le suspect a donc été mis en examen pour "vol avec arme". Il reste toutefois en liberté sous contrôle judiciaire : l'homme a aujourd'hui un emploi et un domicile, il ne représente donc apparemment aucun danger au présent.
Le seul indice qui aurait pu permettre de l'identifier était un cheveu, retrouvé dans une cagoule, elle-même abandonnée dans le véhicule volé qui avait été utilisé lors du hold-up. A l'époque, ce cheveu avait bien sûr été analysé, mais le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) n'avait pu identifier son propriétaire.
Plus personne, excepté peut-être les victimes, ne pensaient plus à ce holp-up depuis longtemps, et le braqueur pouvait être fier de lui et de sa discrétion. Mais voilà, coup de théâtre : six ans plus tard, le cheveu est identifié!
Récemment, un pontissalien d'une trentaine d'années a été interpellé pour un délit quelconque. Un prélèvement génétique a été effectué et transmis au FNAEG, ainsi que le veut la procédure.
Grâce à la magie de l'informatique, le lien avec le cheveu retrouvé en 2003 fut vite établi : les ADN sont les mêmes!
Interrogé, le pontissalien nie avoir participé au braquage de la Doye. Mais le cheveu a parlé, et la science se trompe rarement.
Hier, le suspect a donc été mis en examen pour "vol avec arme". Il reste toutefois en liberté sous contrôle judiciaire : l'homme a aujourd'hui un emploi et un domicile, il ne représente donc apparemment aucun danger au présent.
Publié le vendredi 25 septembre 2009 à 10h31