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Haute-Saône : Faites ce que je dis, pas ce que je fais
Appréciée des gendarmes car offrant un point de vue sans pareil sur les délinquances routières, la RN 57 entre Vesoul et Besançon n'aura une fois encore pas failli à sa réputation ce week-end, en livrant à l'Escadron Départemental de Sécurité Routière quelques-uns de ses plus beaux spécimens… et parfois même des plus inattendus.
C'est de cette manière notamment qu'un motard de 46 ans d'une espèce d'ordinaire très rare est tombé vendredi après-midi dans leurs filets, à hauteur de la commune haut-saônoise de Rioz. Et l'on ne dit pas ça uniquement parce qu'il s'est fait flasher à 186 km/h sur une portion limitée à 110 ! Non. A vrai dire, la curiosité de ce fou du guidon originaire de Chambéry aura plus tenu de sa profession de… policier. En repos certes, mais policier quand même.
Comme tout bon chauffard de mauvaise foi, l'homme, par ailleurs président d'un club de motos, aura bien sûr tenté de se justifier auprès de ses collègues militaires, en évoquant avoir essayé de rattraper son groupe de motards… suite à des ratés de moteur.
Bref, déjà que les relations entre police et gendarmerie ne sont pas toujours au beau fixe, on ne peut pas dire, au vu de sa performance, que le quadragénaire aura permis de restaurer l'entente cordiale avec une excuse aussi bidon.
Ainsi, de l'excès de vitesse ou de la moquerie déplacée, on ne sait donc trop ce que l'escadron aura en définitive cherché à sanctionner. Le fait est que leur proie du jour sera repartie sans son permis, et avec une convocation à faire valoir prochainement devant les tribunaux.
C.R
C'est de cette manière notamment qu'un motard de 46 ans d'une espèce d'ordinaire très rare est tombé vendredi après-midi dans leurs filets, à hauteur de la commune haut-saônoise de Rioz. Et l'on ne dit pas ça uniquement parce qu'il s'est fait flasher à 186 km/h sur une portion limitée à 110 ! Non. A vrai dire, la curiosité de ce fou du guidon originaire de Chambéry aura plus tenu de sa profession de… policier. En repos certes, mais policier quand même.
Comme tout bon chauffard de mauvaise foi, l'homme, par ailleurs président d'un club de motos, aura bien sûr tenté de se justifier auprès de ses collègues militaires, en évoquant avoir essayé de rattraper son groupe de motards… suite à des ratés de moteur.
Bref, déjà que les relations entre police et gendarmerie ne sont pas toujours au beau fixe, on ne peut pas dire, au vu de sa performance, que le quadragénaire aura permis de restaurer l'entente cordiale avec une excuse aussi bidon.
Ainsi, de l'excès de vitesse ou de la moquerie déplacée, on ne sait donc trop ce que l'escadron aura en définitive cherché à sanctionner. Le fait est que leur proie du jour sera repartie sans son permis, et avec une convocation à faire valoir prochainement devant les tribunaux.
C.R
Publié le lundi 10 juin 2013 à 16h03
