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Dijon capitale mais Besançon siège : quand la tambouille politique embrouille tout le monde

L'organisation territoriale de la région Bourgogne-Franche-Comte a enfin été votée par les élus ce vendredi 24 juin 2016. Il en ressort une complexité inédite visant à essayer de satisfaire – presque – tout le monde.

Dijon capitale

Marie-Guite Dufay explique ses choix ainsi : « Depuis deux ans que je travaille à l'union, l'équilibre des territoires et le bon sens ont guidé mon choix. Installer le siège de la région à Besançon est un signe fort de cet équilibre territorial qui m'est cher, tout comme je me réjouis que Dijon puisse acquérir le statut de métropole».

Sans véritable surprise, Dijon est chef-lieu de la région. C'est la capitale. Cette décision a été prise pour ne pas froisser François Rebsamen, le maire de la ville, qui souhaite faire de Dijon une métropole.

Pourtant ce projet de métropole est encore loin d'être acquis puisqu'il sera nécessaire de constituer une aire urbaine de plus de 400 000 habitants pour bénéficier du statut de métropole française… Un projet loin d'être acquis.

Les miettes pour Besançon

Et Besançon dans tout ça ? L'ex-capitale de la Franche-Comté s'est vue octroyée le titre de « siège » de la grande région. Pourtant, Dijon a été désigné comme lieu de réunion des assemblées plénières et des commissions.

Le siège de région n'est donc qu'un simple titre honorifique puisque les réunions auront lieu à Dijon.

Le micmac de la nouvelle organisation

Si on ajoute à cela une répartition des directions régionales complexes (voir plus loin), le micmac politique et administratif créé par la fusion des deux régions n'a pas fini d'embrouiller tout le monde.

À croire qu'en Bourgogne-Franche-Comté les mots « simplification » et « économies » n'ont pas le même sens qu'ailleurs !

Pour le détail, voici les directions régionales qui sont situées à Dijon :