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Bye-bye Belfort, bonjour le Mexique pour Alstom
Le groupe Alstom projette de délocaliser au Mexique la production d'un composant de centrales nucléaires dont il a programmé l'arrêt sur son site de Belfort (Territoire-de-Belfort), ont affirmé jeudi des sources syndicales à l'AFP.
Les pièces concernées sont les ailettes, un élément qui permet de faire fonctionner les rotors des turbines de centrales et dont Alstom prévoit de fermer l'atelier de Belfort (70 salariés) dans le cadre de son plan de 4.000 suppressions de postes dans le monde, selon les syndicats CGT, CFE-CGC et CFTC.
"La direction entend délocaliser nos ailettes vers d'autres sites du groupe en Suisse mais aussi au Mexique où des essais sont en cours pour accueillir nos types de fabrication, ce qui rend nos craintes avérées", a affirmé Jacques Rambur, délégué CGT d'Alstom Power (branche énergie du groupe) à Belfort.
Contactée par l'AFP, la direction d'Alstom Power s'est refusée à tout commentaire avant la tenue d'un comité central d'entreprise qui doit suivre de quelques semaines la réunion du comité de groupe européen du 28 février prochain. "Nous confirmons que Belfort est le centre d'excellence nucléaire du groupe", a déclaré un porte-parole.
Selon Dominique Jeannenot, délégué CFE-CGC, "aucune décision n'a été communiquée" à ce jour aux représentants du personnel.
Le comité d'établissement d'Alstom Turbines Vapeur, l'entité qui coiffe les ailettes, a désigné jeudi un expert comptable pour contester la fermeture de l'atelier, a indiqué M. Rambur.
La menace de délocalisation n'est pas nouvelle, selon la CFTC, qui avait interpellé dès 2009 les pouvoirs publics et les autres syndicats sur le sujet, a rappelé Philippe Stahl, son responsable départemental.
Un autre composant de turbines de centrales, les diaphragmes, a déjà été transféré de Belfort au Mexique il y a quelques années.
L. L.
Les pièces concernées sont les ailettes, un élément qui permet de faire fonctionner les rotors des turbines de centrales et dont Alstom prévoit de fermer l'atelier de Belfort (70 salariés) dans le cadre de son plan de 4.000 suppressions de postes dans le monde, selon les syndicats CGT, CFE-CGC et CFTC.
"La direction entend délocaliser nos ailettes vers d'autres sites du groupe en Suisse mais aussi au Mexique où des essais sont en cours pour accueillir nos types de fabrication, ce qui rend nos craintes avérées", a affirmé Jacques Rambur, délégué CGT d'Alstom Power (branche énergie du groupe) à Belfort.
Contactée par l'AFP, la direction d'Alstom Power s'est refusée à tout commentaire avant la tenue d'un comité central d'entreprise qui doit suivre de quelques semaines la réunion du comité de groupe européen du 28 février prochain. "Nous confirmons que Belfort est le centre d'excellence nucléaire du groupe", a déclaré un porte-parole.
Selon Dominique Jeannenot, délégué CFE-CGC, "aucune décision n'a été communiquée" à ce jour aux représentants du personnel.
Le comité d'établissement d'Alstom Turbines Vapeur, l'entité qui coiffe les ailettes, a désigné jeudi un expert comptable pour contester la fermeture de l'atelier, a indiqué M. Rambur.
La menace de délocalisation n'est pas nouvelle, selon la CFTC, qui avait interpellé dès 2009 les pouvoirs publics et les autres syndicats sur le sujet, a rappelé Philippe Stahl, son responsable départemental.
Un autre composant de turbines de centrales, les diaphragmes, a déjà été transféré de Belfort au Mexique il y a quelques années.
L. L.
Publié le vendredi 18 février 2011 à 18h44