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A la poursuite de Treiber
Pour la seconde fois depuis son évasion en septembre dernier, Jean-Pierre Treiber aurait été aperçu en Franche-Comté. Le première fois, il s'agissait d'une fausse alerte puisque l'homme jugé suspect était en fait un innocent coureur.
Rien ne permet pour l'instant d'affirmer que cette piste soit plus sérieuse que la précédente.
Il y a une dizaine de jours, un promeneur aurait croisé le meurtrier présumé de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier dans une forêt située entre Hérimoncourt et Glay, dans le Doubs.
Le promeneur avait été interpellé par le visage d'un autre marcheur, sans tout d'abord le reconnaître. Au bout de quelques mètres, il avait fait le rapprochement entre cet homme et le portrait de Jean-Pierre Treiber, très souvent aperçu dans les médias. Le promeneur était alors revenu sur ses pas afin de confirmer ses doutes, ce qui avait poussé l'autre homme à se cacher dans la forêt.
Le témoin ayant prévenu les gendarmes de Montbéliard, ceux-ci avaient immédiatement entamés des recherches terrestres, sans succès.
Si rien ne prouve que l'homme aperçu dans les bois d'Hérimoncourt soit bien Jean-Pierre Treiber, cette hypothèse n'est pourtant pas totalement farfelue. Le fuyard a en effet de la famille dans le Territoire de Belfort et en Alsace.
Son frère et son beau-frère avaient d'ailleurs été mis en examen le 30 septembre, car ils étaient suspectés d'avoir apporté une aide logistique à Jean-Pierre Treiber. Ils avaient toutefois rapidement été remis en liberté, et aucune poursuite n'avait été engagée à leur encontre.
Toutes les soi-disant apparitions de Jean-Pierre Treiber se sont pour l'instant révélées être fausses. Elles contribuent toutefois à entretenir le mythe de ce meurtrier présumé, qui est aujourd'hui devenu l'homme le plus recherché de France.
Une quête qui pourrait s'interrompre le 19 avril 2010, jour du procès de Jean-Pierre Treiber à Auxerre. Dans une lettre postée peu après son évasion, le fugitif a en effet promis qu'il serait présent à l'audience.
Laure Godey
Rien ne permet pour l'instant d'affirmer que cette piste soit plus sérieuse que la précédente.
Il y a une dizaine de jours, un promeneur aurait croisé le meurtrier présumé de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier dans une forêt située entre Hérimoncourt et Glay, dans le Doubs.
Le promeneur avait été interpellé par le visage d'un autre marcheur, sans tout d'abord le reconnaître. Au bout de quelques mètres, il avait fait le rapprochement entre cet homme et le portrait de Jean-Pierre Treiber, très souvent aperçu dans les médias. Le promeneur était alors revenu sur ses pas afin de confirmer ses doutes, ce qui avait poussé l'autre homme à se cacher dans la forêt.
Le témoin ayant prévenu les gendarmes de Montbéliard, ceux-ci avaient immédiatement entamés des recherches terrestres, sans succès.
Si rien ne prouve que l'homme aperçu dans les bois d'Hérimoncourt soit bien Jean-Pierre Treiber, cette hypothèse n'est pourtant pas totalement farfelue. Le fuyard a en effet de la famille dans le Territoire de Belfort et en Alsace.
Son frère et son beau-frère avaient d'ailleurs été mis en examen le 30 septembre, car ils étaient suspectés d'avoir apporté une aide logistique à Jean-Pierre Treiber. Ils avaient toutefois rapidement été remis en liberté, et aucune poursuite n'avait été engagée à leur encontre.
Toutes les soi-disant apparitions de Jean-Pierre Treiber se sont pour l'instant révélées être fausses. Elles contribuent toutefois à entretenir le mythe de ce meurtrier présumé, qui est aujourd'hui devenu l'homme le plus recherché de France.
Une quête qui pourrait s'interrompre le 19 avril 2010, jour du procès de Jean-Pierre Treiber à Auxerre. Dans une lettre postée peu après son évasion, le fugitif a en effet promis qu'il serait présent à l'audience.
Laure Godey
Publié le mardi 3 novembre 2009 à 10h22